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[Podcast] Thomas Dunford et Théotime Langlois de Swart : « The Mad Lover » est très proche de la musique pop !

par Victoria Okada

The Mad Lover, le premier disque duo du luthiste Thomas Dunford et le violoniste Théotime Langlois de Swarte, est sorti en novembre 2020 chez Harmonia Mundi. Mais c’est depuis à peine un mois qu’ils jouent ce programme devant un public, depuis la réouverture des salles de concert.

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Théâtre élisabethain d’Hardelot © Victoria Okada

À la 12e édition du Midsummer Festival, à Hardelot (Pas-de-Calais), Thomas Dunford et Théotime Langlois de Swarte ont donné un concert « The Mad Lover » dans le théâtre élisabéthain.
Quelques heures avant le concert, dans un entretien à la sortie de leur répétition, ils nous ont livré la conception de ce programme. En parlant de leurs manières de jouer et d’improviser, spécifiquement de la musique anglaise du XVIIe siècle, ils ont expliqué avec passion à quel point ces musiques sont proches de la musique pop.
La rencontre a eu lieu sur la terrasse du café, à l’entrée du château d’Hardelot, face au théâtre. Vous entendrez ainsi des bruits de verre sur la table en fer forgé, de voitures qui passent, des gens qui discutent quelques tables plus loin… mais aussi des petits oiseaux !

 

[Podcast] Thomas Dunford et Théotime Langlois de Swarte : « The Mad Lover » est très proche de la musique pop !

 

Thomas Dunford et Théotime Langlois de Swarte, 1er juillet 2021 au Théâtre d’Hardelot © Pascal Brunet

Au concert, dans l’espace intime tout en bois à une acoustique magique du Théâtre élisabethain, les deux instruments entrent en résonance avec bonheur. Les cordes pincées du luth et celles frottées du violon se répondent harmonieusement, au gré des mélodies et des rythmes mélancoliques. Chaque pièce a sa part de fantaisie accentuée par leur interprétation plus ou moins improvisée, toujours inventive. S’imposer ainsi dans un programme rare où aucun des compositeurs n’est connu (« même pas chez les musiciens ! », affirme Théotime dans notre interview), excepté Henry Purcell dont un prélude qui ne dure même pas une minute, c’est l’une des preuves les plus éloquentes du talent de nos musiciens.
Deux bis complètent la soirée, avec, cette fois-ci, des musiques connues : À Chloris de Reynaldo Hahn (Théotime Langlois de Swarte a publié un disque « Proust, le concert retrouvé », chez Harmonia Mundi, avec Tanguy de Williencourt où on trouve cette mélodie) et Yesterday de Beatles improvisé à la façon XVIIe siècle, avec un brin de nostalgie mélancolique. Voilà, la boucle de la mélancolie est bouclée, avec une musique anglaise…

The Mad Lover (Harmonia Mundi)

 

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